Faites
le plein d'anecdotes de tournages, de préparation
de films,des salaires, des caméos ... toutes
sortes d'infos à consommer sans modération...
En ouverture de la cérémonie
des oscars 2004, Billy Crystal rend hommage à
Clint Eastwood et son film nominé "Mystic
River" à travers une petite chanson
drôle et satirique dont voici les paroles
:
Mystic
River,
That Mystic River,
As dark and murky
As Mom's chopped liver,
Mystic River,
It just keeps rolling along ... (mystic river,
c'est mystic river,
aussi foncé et sombre
que le foie coupé par maman,
mystic river
il continue juste sa route...)
There's
a shooting,
And there's a beating,
It's like a Disney
And Eisner meeting,
But old man Eastwood,
He just keeps rolling along ... (il y a un tir,
il y a un battement,
c'est comme un Disney,
et une réunion d'Eisner(patron de disney!)
mais le vieil homme Eastwood,
il continue juste sa route...)
Oh Clint ...
You've made hits,
You don't make shlock,
You've performed with monkeys,
And Sondra Locke!
You produce!
You write the score!
You sang in Paint Your Wagon,
Please don't sing no more! Shhh! (oh Clint...
vous avez fait des cartons,
vous n'avez pas fait de bides,
vous avez joué avec des singes,
et Sondra Locke!(ancienne compagne!)
vous produisez!
vous marquez des points
vous avez chanté dans la kermesse de l'ouest,
s'il vous plait ne chantez plus! shhut!)
Weak
and weary,
And sick of trying,
Most men your age
Are either dead or dying!
But not Clint Eastwood!
You just keep rolling along! (faible et las,
et malade de l'essai,
beaucoup d'homme de votre âge
sont déjà mort ou mourant!
mais pas Clint Eastwood!
vous continuez juste votre route!)
Un clin d'oeil est fait à
Clint Eastwood dans un épisode de la série
TV "Mac Gyver" en 1985.
En effet, dans l'épisode "Voie sans
issue" (Last Stand) du 27 octobre
1985, kay lenz qui jouait dans "Breezy"
(Eastwood_1973) interprète une patronne de
bar prise en otage par des malfaiteurs. Mac Gyver
s'arrète par hasard dans ce bar pour y boire
un café. Kay Lenz lui sert le café,
et inscrit "H E L P " sur le bord intérieur
de la tasse. Cela ne vous rappelle rien?!!? Allez
voir "Sudden Impact" et la scène
du début où la patronne de bar verse
une tonne de sucre dans le café de Harry
pour le prévenir de la prise d'otage du bar!!
Autre hommage à
Eastwood, le plus connu et le plus flagrant!! Le
film "Retour vers le futur III"
de Robert Zemeckis en 1990.Le personnage principal
Marty Mac Fly fait un bond dans le passé
de 1985 à 1885, au temps du western. Ne pouvant
garder son nom, il se fait appeler "CLINT EASTWOOD".
Ce qui vaudra quelques perles comme : "...et
on dira que Clint Eastwood était le plus
grand pétochard de tout l'ouest!...",
"...je ne pense pas que Clint Eastwood
s'habillait comme ça!!..._Clint qui??!!??",
ou encore le nom de "Ravin Eastwood" à
la fin du film, lorsqu'ils pensent que Marty "Clint
Eastwood" Mc Fly s'est écrasé
au fond d'un ravin, alors qu'il rentrait chez lui
100 ans plus tard en 1985! Un remerciement est adressé
à Clint Eastwood au générique
de fin.
Toujours dans "Retour
vers le futur" quand Doc et Marty
sont dans le Driv'in au début du film, on
peut voir sur un des murs, une affiche de "La
revanche de la créature", premier
film de Eastwood en 1955!
Autre Hommage, Marc
Bougne, dessinateur français a repris les
aventures de barbe rouge, personnage crée
par Hubinon, en lui donnant le visage de Clint.
Cliquez
ici
Tout au
long de sa carrière, Clint Eastwood refusa
des films dont voici une liste non exhaustive :
"Il était une fois dans l'ouest"
("Once upon a time...in the west", Sergio
Leone_1969), le rôle de Charles Bronson
"Death of a Gunfighter" (Don Siegel_1969)
"La tour infernale" ("The
towering inferno", John Guillermin/Irwin Allen_1974)
"Apocalypse Now" (Francis Ford
Coppola_1979) rôle de Marlon Brando
"Le merdier" ("Go tell the
spartan", Ted Post_1978) rôle de Burt Lancaster
"Karaté Kid" (John G. Avildsen,
1984) en tant qu'acteur, puis réalisateur,
avec aussi son fils Kyle Eastwood
"The killing fields" (Roland Joffé_1984)
"Turner & Hooch" (Roger Spottiswoode_1987),
le rôle de Tom Hanks
En 1973 "When
it's hot play it cool", film qu'il devait
interpréter aux côtés de Steve
Mc Queen ne se concrétise pas, tout comme "The
brautline Monster" en 1978, tiré
du roman de richard Brautignan qu'il devait faire
avec Jack Nicholson.
En 1979, il refuse
un autre épisode de l'inspecteur Harry, où
il devait interpréter Harry Callahan au bord
de la retraite, qui deviendra en 1985 "Code
of silence" d'Andy Davis avec Chuck Norris.
La même année il ne mène pas à
bout son projet de film sur le mercenaire Bob Denard.
En 1998, il apparaît
dans "La fille d'un soldat ne pleure jamais"
de James Ivory, où l'on voit un extrait du
"Canardeur" de Cimino sur un poste
de TV.
Dans le film "Créance de
sang", un clin d'oeil est adressé
au Directeur artistique du film, et aussi grand
ami de Eastwood, Henry Bumstead, puisque le portrait
ci-contre, situé dans le commissariat, n'est
autre que Bumstead lui-même!
Cliquez
ici
Autre clin d'oeil, celui-ci concernant Clint
Eastwood. Dans la scène ci-contre, vous pouvez
voir une banderole marquée "Happy Birthday",
destinée en fait à fêter celui
de Eastwood , puisque cette scène a été
tourné le 31 mai 2001, jour de ses 71 ans.
Cliquez
ici
Dina Eastwood, la femme de Clint fait
une apparition dans "Créance de
sang", comme journaliste (son métier!).
Même apparition et même fonction dans
"Jugé Coupable"
en 1999. Cliquez
ici
Depuis le 8 mars 1968," Le
bon, la brute et le truand" a
totalisé 6 308 000 entrées en France
se répartissant comme suit :
833 000 entrées France 6 mois après
la sortie
1 497 000 entrées France 18 mois après
la sortie
137 196 entrées sur Paris-Périphérie
en première exclusivité
143 252 entrées sur Paris-Périphérie
en réédition (1972)
107 442 entrées sur Paris-Périphérie
en réédition (1976)
117 304 entrées sur Paris-Périphérie
en réédition (1979)
1 211 000 entrées sur Paris-ville (depuis
le 8 mars 1968).
Depuis 1967, il totalise 6,1 M$ de recettes dans
les salles américaines.
La
petite histoire :
Le personnage de
Clint Eastwood dans "Le bon, la brute et
le truand" acquiert le poncho et le chapeau
qu'il possède déjà dans les
deux premiers films de la trilogie, "Pour
une poignée de dollars" et "Et
pour quelques dolllars de plus".
La version italienne
est plus longue de 16 minutes (avec une scène
au début qui explique comment "la brute",
jouée par Lee Van Cleef, apprend l'existence
de l'or caché). L'une des versions internationales
était plus courte de quelques minutes à
cause de plans écourtés et de la disparition
de la scène de la pendaison du "bon"
dans l'hôtel lors de la deuxième partie
du film. ces 16 minutes sont intégrées
au film lors de sa ressortie en 2003. Les doublages
sont effectués par les acteurs eux-même,
45 ans après, sauf bien sûr la voix
de Lee Van Cleef, décédé en
1989.
"Harry
est la dernière cible"
est le fruit d'un marché conclut entre Eastwood
et Warner-Bros qui avait accepté le projet
de "Bird" sous
certaines conditions. Eastwood en a confié
la mise en scène à son plus ancien
collaborateurs Buddy Van Horn qui régissait
les cascades de la plupart de ses films de "Rawhide"
à "Space Cowboys".
Quand Eastwood décida
de produire "Doux, dur et dingue",
il se heurta au refus de Robert Daley, le producteur
de sa propre maison de production la Malpaso. D'après
lui, son image risquait de pâtir de cette
comédie loufoque. Mais le film fût
un des plus gros succès populaires de Clint
et une des meilleures recettes de la Warner-bros
(48 millions de dollars). Eastwood reprit le personnage
de Philo Beddoe dans la suite "Ca
va cogner" de Buddy Van Horn
en 1980.
Le roman "Sur
la route de Madison" de Robert
James Waller se vendit à plus de 9 millions
d'exemplaires et resta 149 semaines en tête
des best-sellers. Spielberg qui avait les droits
pensait à Sydney Pollack à la réalisation
et Robert Redford pour le rôle. Après
le désistement de Pollack, il pensait le
mettre en scène avec Eastwood comme vedette.
Mais le tournage de "La liste de Schindler"
ayant été très éprouvant,
il passa le flambeau à Mike Newell puis Bruce
Beresford avant qu'Eastwood n'accepte d'être
acteur, producteur et réalisateur.
Le succès
Américain de "Un shérif
à New York" fut tel qu'une
série homonyme en fut tiré avec Dennis
Weaver dont 13 épisodes furent diffusés
par Antenne2 en 1976 et 1977.
L'acromégalie
dont il est question dans le film "Tarantula"
est une affection très rare caractérisée
par une déformation monstrueuse des os et
des extrémités et due à un
hyperfonctionnement de l'hypophyse. C'est un mal
incurable mais qui se développe durant une
très longue période. Et croyez moi
c'est effroyable surtout pour les personnes qui
en souffre, j'en ai aperçu une il y a quelques
années!
Dans "Firefox",
les effets spéciaux du duel final entre les
deux appareils ont été réalisé
par John Dykstra qui a aussi travaillé sur
"La guerre des étoiles"
et "Star Strek". Neuf modèles
d'avions furent construits dont un, grandeur nature.
Deux pouvaient réellement voler. C'est Clay
Cary, l'un des plus grands cascadeurs américains
qui s'installa aux commandes.
Tourné
en Autriche et notamment dans le Schlass Hohenwerfen,
château bavarrois du XIème siècle,
"Quand les aigles attaquent"
multiplie les scènes d'action spectaculaire
comme la bagarre sur le toit de la cabine du téléphérique,
réalisé par Yakima Canutt. Mary Ure
décédée en 1975, fut la seconde
épouse du comédien Robert Shaw.
Construit en 1934
et fermé en 1963, Alcatraz fut conçue
pour recevoir les détenus jugés irrécupérables.
C'était, à l'époque, la seule
institution pénitentiaire américaine
sans programme de réhabilitation. En 1960,
plus de 30 détenus tentèrent de s'évader :
27 furent repris, 7 abattus et 3 se noyèrent.
Un certain Frank Morris, accompagné des deux
frères Anglin, réussit à s'échapper
sans laisser de traces. "L'évadé
d'Alcatraz" dont le tournage
dura 7 semaines, représente la plus importante
production réalisée à ce jour
dans l'ancien pénitencier. Le film exigea
une préparation de deux mois et plus de 500
000 dollars pour la remise en ordre des lieux.
"Bird"
reçut à Cannes le Prix de la Commission
Supérieure Technique du Cinéma pour
"la qualité de sa bande sonore"
puis l'Oscar du meilleur son. C'est le propre frère
de Forest Whitaker, Damon, qui incarne Charlie Parker
jeune.
Les filles de Clint
Eastwood figurent dans "Les pleins
pouvoirs". Alison joue une étudiante
des Beaux-Arts, et Kimber la guide de la Maison
Blanche. Tourné à Baltimore et à
Washington, le film fut projeté en clôture
du 50e festival de Cannes.
Après
"Ne dites jamais adieu"
en 1956, Universal ne renouvelle pas le contrat
d' Eastwood. Il est contraint de reprendre la pelle
et la pioche pour creuser des piscines pour les
riches habitants de la Californie. Arthur Lubin
qui l' avait dirigé dans "Francis
in the navy" et "Lady Godiva"
l' amène aux studios RKO où un "vrai"
rôle lui est offert, celui de Jack Rice dans
"La vrp de choc".
Pour "Pour
quelques dollars de plus", le salaire
de Clint se montait à 50.000 dollars pour
un budget de 600.000 dollars, contre 15.000 dollars
sur "Pour une poignée de
dollars". Et sur "Le
bon, la brute et le truand",
il touchera 250.000 dollars pour un budget de 1.200.000
dollars.
Sur "Dirty
Harry", le réalisateur
Don Siegel étant tombé malade, Clint
Eastwood réalisa deux scènes : la
confrontation avec l'homosexuel dans le parc, et
le sauvetage du désespéré sur
la corniche.
A la sortie en 1967 et
1968 de la trilogie Léone aux USA, la critique
dénonce la violence gratuite des films, mais
le public se rue dans les salles et leur fait un
énorme succès.
1968. Année
charnière pour Clint. Premier film américain
en tête d'affiche , "Pendez-les
haut et court", et création
de sa maison de production Malpaso.
"Breezy",
en 1973, fût un grave échec alors que
"Sur la route de Madison"
22ans plus tars fût un grave succès
!
"Honky
Tonk Man" a été
inondé de bonnes critiques, surtout en France,
mais le film reste un échec au niveaux commercial.
Clint fait partie
de la liste "A" des metteurs en scène.
Cette liste est établie tous les ans à
Hollywood en fonction des succès et des échecs
de chacun.
Le tournage des "Pleins
pouvoirs" s'est déroulé
du 3 juin au 14 août 1996. Il s'est terminé
15 jours avant la date prévue.
La trilogie Leone.
En France on l'appelle l'homme sans nom.
En Angleterre c'est The man with no name,
en Italie ils disent El Cigarillo. Pour
les Américains, il est The fastest draw
in the Italian cinema (le tireur le plus rapide
du cinéma Italien). Et les Sud-Américains
l'appellent El pistolero con ojos verde
(le pistolero aux yeux verts). Enfin, 3 films, 6
noms différents!!...Gringo (vo)
et Etranger (vf); Monco (vo) et
Manchot (vf); Rubio (vo) et Blondin
(vf).
Sur le tournage de
"Quand les aigles attaquent",
Clint dit au metteur en scène Brian G. Hutton
en parlant de Burton : "faites-le parler et
faites-moi tirer!!" .
Si Clint a été
L'HOMME sans nom avant de tourner L'HOMME
des hautes plaines, tout au long de l'histoire
du cinéma, "L'HOMME"
a été décliné sous toutes
ses formes. Tout d'abord sur son physique : L'homme à la tête en caoutchouc
(George Méliès_1902) L'homme au bras d'or (Otto Preminger_1955) L'homme au crâne rasé (André
Delvaux_1966) L'homme aux yeux clairs (William S. Hart_1918) L'homme de fer ((Andrzeg Wajda_1981) L'homme invisible (James Whale_1933) L'homme-léopard (Jacques Tourneur_1943) L'homme-orchestre (George Méliès_1900) L'homme-auto (Ritwik Ghatak_1958)
L'homme
a ensuite eu plusieurs tenues, uniformes, ou autres
accessoires... L'homme à la caméra (Dziga
Vertov_1929) L'homme à la charrette (Ousmane
Sembene_1963_court métrage) L'homme à la croix (Roberto Rossellini_1943) L'homme au fusil (Sergueï Youtkevitch_1938) L'homme aux colts d'or (Edward Dmytryk_1959) L'homme qui n'a pas d'étoile (King
Vidor_1955) L'homme au chapeau de soie (Maud Linder_1985_film
de montage) L'homme au complet blanc (Alexander Mackendrick_1951) L'homme aux gants blancs (Albert Capellani_1908)
Puis
l'homme est venu de différentes régions,
pays, contrées... L'homme d'Aran (Robert J. Flaherty_1934) L'homme de Berlin (Carol Reed_1953) L'homme de Rio (Philippe de Broca_1964) L'homme de la plaine (Anthony Mann_1955) L'homme des hautes plaines (Clint Eastwood_1973) L'homme des vallées perdues (George
Stevens_1953) L'homme de la rue (Frank Capra_1941) L'homme de nulle part (Pierre Chenal_1937) L'homme de l'Arizona (Budd Boetticher_1957) L'homme de l'ouest (Anthony Mann_1958) L'homme du sud (Jean Renoir_1945) L'homme du large (Marcel L'Herbier_1920) L'homme de la mer (John Ford_1940) L'homme de la montagne (Istvan Szöts_1942)
Puis
l'on a essayé de lui prêter toutes
sortes d'états d'âmes, d'actes, de
situations... L'homme de marbre (Andrzeg Wajda_1977) L'homme sauvage (Robert Mulligan_1968) L'homme qui rétrécit (Jack
Arnold_1957) L'homme tranquille (John Ford_1952) L'homme qui rit(Paul Leni_1928) L'homme qui plantait des arbres (Frederic
Back_1987_court métrage) L'homme qui aimait les femmes (François
Truffaud_1977) L'homme qui en savait trop (Alfred Hitchcock_1956) L'homme qui tua la peur (Martin Ritt_1956) L'homme qui tua Liberty Valance (John Ford_1962) L'homme qui voulu être roi (John
Huston_1975) L'homme que j'ai tué (ErnstLubitsch_1932)
etc,
etc...
__Clint
a obtenu le script d'"Impitoyable"
en 1979, mais il a attendu 1992 pour en faire un
film. Il pensait que cette histoire serait pour
lui quand il serait plus âgé.
__Dans "Dans la ligne de mire",
la scène où John Malkovitch met le
canon de son revolver dans la bouche d'Eastwood
a été improvisée.
__Toujours "Dans la ligne de mire",
c'est Clint lui-même qui effectue la poursuite
de Malkovitch sur les toits. C'est aussi lui qui
reste pendu au toit d'un immeuble de six étages,...avec
un baudrier.
__Jim Carrey qui est un grand fan de Clint Eastwood,
est apparu dans deux de ses films, "Harry
est la dernière cible",
et "Pink cadillac".
Il lui a aussi fait des clins d' oeil, dans "The
Mask", où il récite le dialogue
"do you feel lucky", et dans
"Disjoncté", ou l'on peut
voir un extrait de "Un frisson dans la
nuit" sur un poste TV.
__"Sur la route de Madison",
"Un monde parfait",
"Dans la ligne de mire"
et "Impitoyable",
ont tous rapporté plus de 100 millions de
dollars de recettes sur le marché nord-américain.
__Dans "Dirty Harry",
après avoir tué le deuxième
braqueur de banque, Clint se tient face à
un cinéma qui passe "Un frisson
dans la nuit" (play misty for me en VO),
premier film qu'il réalisa en 1971, juste
avant de tourner "Dirty Harry".
__Quand Clint a lu le script d' "Un
frisson dans la nuit", cela lui
a rappelé une affaire similaire qui lui était
arrivé avec une femme de Carmel.
__Clint Eastwood était connu pour la violence
de ses films. C'est dans "Quand
les aigles attaquent" qu'il a
tué le plus de gens. Ce film est d'ailleurs
sortis au USA avec la mention PG. Ce qui équivaut
en France à une interdiction pour les moins
de 12 ans.
__Le rôle de Harry Callahan avait d'abord
été proposé à Frank
Sinatra, et Paul Newman.
__Pour son premier rôle principal, dans "Pour
une poignée de dollars",
Clint a empoché 15.000 dollars.
__Clint aime faire lui-même ses cascades,
il pense que son visage doit y être identifiable
pour la crédibilité des scènes.
Sa plus dangereuse cascade était dans "Dirty
Harry", où il a dut sauté
d'un pont pour atterrir sur le toit d'un bus. Sur
le tournage d' "Un shérif
à New York", il avait
été contrarié par le fait de
ne pas pouvoir exécuter toutes ses cascades.
__Pendant le tournage de "Sierra
Torride", la majeure partie de
l'équipe du film était tombé
malade suite aux plats régionaux et à
l'environnement de Mexico. Sauf Clint, qui d'après
lui, doit cela aux bienfaits de son régime
diététique à base de fruits.
__Afin d'avoir un support lors du tournage de son
premier film de réalisateur "Un
frisson dans la nuit", Clint
a convaincu Don Siegel, son mentor, de jouer le
barman. Il apparaîtra aussi dans "Dirty
Harry" et "L'évadé
d'alcatraz", qu'il a lui-même mis
en scène.
__Interrogé pour "Libération"
du 04 septembre 2001 par Edouard Waintrop, Michael
Cimino, réalisateur et scénariste
de Le canardeur répond :
"Le canardeur était au départ
une histoire de brigands irlandais du XIX ème
siècle. Mon agent d'alors m'a dit que si
je voulais devenir cinéaste, je devais en
faire une histoire contemporaine [...]. Je suis
resté cloîtré des semaines à
réécrire ce truc .[...]. Une fois
le script écrit, on s' est demandé
quel était l' acteur avec le plus de pouvoir
à Hollywood. C' était Eastwood, donc
on l' a envoyé à Eastwood. Au bout
de trois jours il appelle "Okay, ça
me plait, j' achète". Moi je dis, "désolé,
pas à vendre, je veux mettre en scène".
Il était apoplectique, "qui c' est ce
foutriquet ?, Amenez-le moi !" J' y suis allé,
[...], Il m' a demandé si je me sentais capable
de le diriger, j' ai dit, "sûrement que
oui". Il s' est marré, et m' a donné
ce que je voulais, la distribution, les endroits,
tout."
Dans "Dirty
Harry", on peut voir le prénom
"Kyle" inscrit sur un mur de métro
(c'est le prénom de son fils!!), et une pancarte
de "Maverick" sur un bus (la
série des années 60 avec James Garner!!).
Une étude
sur les ancêtre de Clint Eastwood a été
menée par Patrick Mac Gilligan , parue à
Londres en 1999 sous le titre de "Clint
the life and the Legend".